Cette notion est principalement utilisée pour les surfaces de ventes et en particulier les boutiques. Elle est établie à partir de la surface utile brute en décomposant celle-ci en zones affectées de coefficients variant en fonction de leur intérêt commercial (surface de vente, réserves…).
La notion de surface pondérée n’est plus utilisée, sauf rare exceptions dans l’évaluation d’autres types d’immeubles ou de locaux. Le principe reste le même mais il est appliqué d’une manière différente, en ramenant les différentes catégories de surfaces réelles, selon leur intérêt, à une surface courante ou « étalon ».
Pour les commerces traditionnels « pied d’immeuble », il n’y a pas de règle de pondération normative, Il appartient donc à l’expert de la déterminer, sachant que dans la pratique il existe un guide de la pondération établi par les principaux cabinets de commercialisation et complété par les experts.
Par ailleurs, il est rappelé que les commerces situés dans les centres commerciaux ainsi que les grands magasins de centre ville, font rarement l’objet d’un calcul de surface pondérée boutique.